www.materiuum.ch

Matériuum, rien ne se perd tout se transforme ! Les principaux objectifs de l’association matériuum sont de prolonger la vie des matériaux avant incinération ou recyclage grâce à la réutilisation et au réemploi, de soutenir la création à Genève et de sensibiliser un large public à cette pratique par l’ouverture d’un lieu fédérateur et créateur de lien social : une ressourcerie. Cette dernière, ouverte à l’automne 2016 se trouve au Centre artistique et artisanal autogéré du Vélodrome à la Jonction, Genève.

STAND DE RÉEMPLOI, VALORISATION ET RECYCLAGE DES MATÉRIAUX

Le partenariat avec BIG porte sur deux aspects: un en amont et un en aval.

A l’issue de la biennale, un petit centre de tri, sera créé sur place à Plainpalais. Les participants peuvent y faire don de matériaux dont ils n’ont plus l’usage. Ce centre permettra à matériuum d’identifier les matériaux réutilisables et gérer le tri de ce qui part en recyclage ou à l’incinération. Les matériaux valorisables sont récupérés sur place par l’association et remis ensuite en vente sur son site internet et dans sa ressourcerie.

L’association se chargera alors de leur donner une nouvelle vie.

Pour faciliter cette étape, matériuum propose deux prestations en amont: D’une part, une sensibilisation au réemploi et à une création conçue pour être «démontée et non détruite».
D’autre part, une mise à disposition facilitée des matériaux issus de sa ressourcerie .

GALTA nom. masculin. 1. ARCHIT. Logement situé directement sous les toits, éclairé par une lucarne ou par un châssis à tabatière. p. ext. Logement misérable, sordide et manquant de confort. taudis. 2. Jeune collectif d’architectes d’intérieur, de designers et d’artistes fondé en 2015 à Genève dont l’objectif premier est de réunir ses membres autour de projets aux enjeux spatiaux. ◊ CONSTR. Ensemble de réalisations développées par le collectif du même nom, de forme et d’échelle variables: scénographies, installations, décors, objets, architectures, publications, mobilier. ◊ THEOR. Groupe de réflexion qui interroge les relations entre les êtres et leur environnement en explorant des objets de recherche considérés comme dispositifs. ex. les terrains de jeux, l’espace domestique, le système carcéral, les jardins zoologiques. 3. ASSOC. Plateforme associative valorisant les rencontres interdisciplinaires par l’organisation et/ou la participation à des expositions, workshops, résidences, conférences.

Zonoff est une organisation à but non lucratif qui développe différents langages artistique par l’organisation de projets radiophoniques, des publications et des événements pluridisciplinaires. Via différentes collaborations, tisse des réseaux virtuels et réels en prenant part à des festivals, à des communautés de radio et en auto-produisant ses publications sur supports variés. Zonoff s’occupe entre autre du projet Radio Picnic, basé sur l’idée de radio comme outil de communication et de diffusion artistique ou les formats et les paradigmes radiophoniques sont mis à zéro.

Radio Favela a une longue histoire. Projet né au squat Rhino en 2003. Une radio à cassettes et un slogan « sans critiques, sans publicité et sans contenu». Letitia Ramos s’est baladée dans la ville et dans d’autres ( Berlin, Paris, etc) pour capturer en audio les expos, les concerts, les fêtes et ce que les gens disaient généralement à partir du coucher du soleil….

ZABRISKIE POINT est un espace d’art contemporain qui a pour ambition de présenter des projets artistiques innovants et d’envergure internationale. Complémentaire aux divers lieux d’art et de culture nationaux, ZABRISKIE POINT se veut pertinent et décalé. Au travers de propositions inédites, inventives et critiques, cherchant à bousculer les discours et esthétiques conventionnels, il stimule la réflexion sur le monde qui nous entoure.

ZABRISKIE POINT occupe le terrain du quotidien, du réel, du présent. Grâce à son architecture et à son emplacement au coeur du tissu urbain genevois, il échappe aux barrières habituelles des lieux d’art traditionnels. Sa structure transparente en fait un espace d’art en prise directe avec son environnement, invitant au dialogue et offrant une plateforme d’échanges artistiques unique en son genre.

Géré par un collectif pluridisciplinaire, ZABRISKIE POINT se veut cosmopolite et souhaite apporter une dynamique culturelle au rayonnement aussi bien national qu’international.

Organisation à but non lucratif crée à Zürich en 2013 pour soutenir la scène de l’édition indépendante et la présenter à un public plus large.

Pour BIG 2017, VOLUMES invite le collectif Vesdge et les Presses éditables qui présentent: « La Bibliothèque à déplacer »

Opérant dans une variété de lieux, l’événement majeur de l’organisation VOLUMES est une foire annuelle prenant place chaque Novembre à Zürich. Ces journées de rencontre mettent en valeur une production réalisée avec de petits moyens et orchestrée soit par de petites maisons d’éditions ou bien directement par des artistes qui s’auto-publient. Explorant la créativité qui gravite autour des pratiques du livre d’art indé, cet évènement offre également au visiteur une série de découvertes et d’expériences au travers de performances, workshops, lectures, conférences, projections ou encore des expositions.

L’archive grandissante de VOLUMES, composée de livres d’artistes et de zines, est présentée en ligne et exposées lors de foires, workshops, présentations ou expositions.

Pour plus d’informations, consultez le site: www.volumeszurich.ch

Virginie Morillo is a story teller. Stories which make us laugh, invite us to dream, but what she likes more is to drag us into fear. She revisits and recreates scenes from tales, in which she places her alter-ego as the trouble maker. Meanwhile the spectator is forced to ask himself who the real monster might be…

The combination of seduction and repulsion join a surealistic tradition which Virginie Morillo tries to establish with the spectator. However one takes a closer look at her whole researches, despite the diversity of the mediums (photography, drawing, sculpture, video, installation, fashion…) is perfectly coherent and reveals a work structured in a performative manner really well succeeded. Her body is both the real medium and the main subject of her work. It is the essence of the stories that she tells. In the same way as dummies are used for crash test, she uses her doubles who she put in situation to observe herself and to attempt to understand better the story of her life. She gives the keys to one who wants to seize the occasion to go across the other side of her mirror.

Text by David de Tscharner

L’URBAN GAME CAR est un triporteur Ape, restauré et chromé, conçu comme un espace d’art mobile, dans lequel sont présentées des expositions nomades. Suivant les projets, le véhicule est transformé par son inventeur et directeur, Daniel Ruggiero : avec un toit il devient un kiosque à fanzines ou une cabine de projection de films, sans toit il peut devenir le socle de sculptures ou d’installations, ou encore un box lumineux pour la présentation d’images.

Daniel Ruggiero parcourt la Suisse et l’étranger avec son musée itinérant, en présentant sur sa plateforme modulable des travaux de plasticiens, designers, cinéastes, performeurs ou scientifiques. Il invite ces divers intervenants à créer des multiples en lien avec l’Ape mais aussi en dialogue avec les expositions des diverses étapes du musée.

Le TU – Théâtre de l’Usine a été créé en 1989 et se situe au sein du centre culturel autogéré de l’Usine. En plus de 20 ans, et grâce au travail des programmateurs qui se sont succédés dans le lieu, le TU a acquis une réputation et développé des réseaux qui font de lui aujourd’hui une référence pour les arts scéniques émergents.

La ligne artistique du TU met en avant des projets hybrides et expérimentaux issus des champs de la performance, de la danse contemporaine, du théâtre, des arts visuels, de la philosophie et de la littérature en passant par l’anthropologie et la musique.

Topic est un espace d’art indépendant géré par des curateurs en résidence. Situé dans le bâtiment de l’association Picto à Genève, cet espace d’exposition est une arcade vitrée de plein-pied d’une surface de 22 mètres carrés, ouvert sur le quartier de Vieusseux-Servette. Son but est d’offrir une plateforme d’expérimentation à de jeunes curateurs.

Depuis 2015, l’association Picto propose une résidence curatoriale pour une durée d’un an, renouvelable une fois. Durant leur mandat, les curateurs choisis, ont pour tâche de proposer une programmation régulière. L’organisation de cette résidence curatoriale permet à l’association Picto de faire bénéficier au public de sa vitalité en encourageant et en soutenant la création artistique tant au niveau local qu’international.

Depuis 2015, la gestion du lieu est assurée par you know who, un collectif curatorial fondé en 2015 et basé à Genève membres actifs: Camille Kaiser, Camilla Paolino, Colin Raynal.

Les événements organisés par la Montesinos Foundation naviguent entre plusieurs types de méthodes. De la flashmob à la désinformation, en passant par des événements fugaces pluridisciplinaires et festifs, conviant des artistes de tous bords à y prendre part simultanément: tout est bon pour faire passer le message.

Les concepts de fond de TMF sont iconoclastes et destinés à un très vaste public, souvent invité à participer lui aussi activement à ces actions.

Fondé en juin 2013, Sonnenstube est un espace d’art indépendant qui offre une programmation régulière dédiée aux arts visuels et à la musique expérimentale. L’objectif principal de Sonnenstube est d’établir une plateforme d’expérimentation, de présentation et de médiation artistique destinée à la scène émergente (25/35 ans) dans le Tessin central et méridional.

Une attention particulière est consacrée aux projets interdisciplinaires ainsi qu’aux expositions favorisant la collaboration entre artistes de différentes zones culturelles de Suisse et d’Italie. Parmi les artistes invités jusqu’à présent, on peut citer : Luca Frei, Samoa Rémy, Jonathan Monk, Gianni Motti, Jérôme Leuba, Frédéric Post, Josse Bailly, Baptiste Gaillard, Gilles Furtwängler, Oppy De Bernardo, Nino Baumgartner, San Keller, Lucas Herzig, Marco Scorti, Florence Jung, Beni Bischof, Nina Haab, Vincent Kohler et Mark Boulos. L’espace présente régulièrement des concerts de musique expérimentale et des performances audiovisuelles dans le cadre des expositions, dans le but de réunir des publics différents et de créer des synergies entre les différentes disciplines artistiques.

Sonnenstube est une association  à but non-lucratif. Sonnenstube est financé grâce au soutien de sponsors publics et privés tels que la Ville de Lugano, la Fondation Dr. Georg und Josi Guggenheim, la Fondation Ernst et Olga Gubler-Hablützel, la Fondation Oertli, Pro Helvetia, la fondation suisse pour la culture, le Pour cent culturel Migros, la République et Canton Tessin– Fond Swisslos, la Ville de Genève, la République et Canton Genève, la Ville de Lausanne.

Sonnenstube est un projet de Giacomo Galletti (artiste et éditeur, 1993), Marta Margnetti (1989, artiste), Damiano Merzari (1980, graphiste et musicien), Gabriel Stoeckli (1991, artiste), Gianmaria Zanda (1985, artiste et musicien).

Membres de l’équipe avant 2017: Sébastien Peter (1984, art historian), Salvatore Vitale (1986, photographer)

Saint-Valentin espace d’arts est un projet d’expositions fondé en 2011 par Christina Jonsson et Davide d’Ambrosio en collaboration avec Mads Freund Brunse.

Rosa Brux est conçue comme un nouveau type d’institution artistique qui offre un environnement informel propice à l’expérimentation, la discussion et la connaissance. Elle est le lieu commun d’un collectif éponyme en charge des expositions, chacun·e proposant en alternance des événements. Elle explore le sens premier du terme collectif et fonctionne collégialement à tous les niveaux. Elle aborde de façon critique des sujets sociaux et politiques, tels que les conditions de vie et de travail, les normes culturelles et les idéologies. La programmation est organisée délibérément vers la scène artistique suisse, française et belge dans un but prospectif et en étroite relation avec les artistes et intervenant·e·s invité·e·s. Pluridisciplinaires, les pratiques exposées cherchent à croiser différents domaines de recherche (comme le design, la sociologie, les cultural studies, etc.) tout en mettant en oeuvre une approche critique.

Rodeo.12 est un off-space qui développe une programmation vidéo depuis 2009. Jusqu’en 2014, il s’agissait d’une vitrine-appartement à Genève qui, lors des manifestations d’art contemporain développées dans le quartier des Bains, proposait un travail vidéo d’artiste visible de l’extérieur, le temps d’une soirée, de la tombée de la nuit à 23 heures. Depuis 2015, Rodeo.12 devient itinérant et a notamment participé à la première édition de BIG avec un dispositif réunissant 8 artistes dont les travaux étaient diffusés sur 8 moniteurs à la manière d’un feu de camp.

Ripopée est une maison d’édition fondée en 2008 à Nyon qui édite et diffuse des cahiers et livres d’artistes fabriqués entièrement à la main. Collaborant étroitement avec une centaine d’artistes, Ripopée privilégie les rencontres en proposant des événements dans différents espaces d’art, salons d’éditions, galeries et autres lieux culturels.

L’association des usagers du bâtiment 28/30 Ernest-Pictet (le centre culturel Ernest-Pictet s’est choisi comme nom abrégé « Picto ») a été créée en août 2008 suite aux négociations autour du relogement des artistes et artisans du site d’Artamis. Au bénéfice d’un contrat de bail avec le canton de Genève, l’association regroupe aujourd’hui une centaine de membres.

L’association a pour but la gestion et l’usage des locaux de Picto à des prix abordables, ainsi que le développement de conditions favorables à la pratique, par chacun de ses membres, de ses activités de création, dans l’acceptation de la diversité.

Les activités dans les ateliers sont très diverses : peinture, sculpture, création d’installations, vidéo, cinéma, création multimédia, photographie. Le bâtiment accueille aussi un labo-photo, un studio d’enregistrement, des créateurs de vêtements, des créateurs sur bois (création et restauration de meubles), des illustrateurs et graphistes, des artistes du verre et des céramistes, des créateurs de décors de théâtre et de marionnettes. Sont aussi présentes à Picto des associations actives dans la production, la création et la diffusion de spectacles de danse/théâtre et musique ainsi que des organisateurs de festivals.

Créée en 1996 en tant qu’espace d’art contemporain, la structure de Piano Nobile devient nomade en 2016 pour initier et gérer des projets ponctuels.

Victor et Samuel se rencontrent en 2012, en travaillant sur le projet du chorégraphe Marco Berrettini iFeel2. Leurs chemins n’ont cessé de se croiser depuis, sur des spectacles dont Victor signe la scénographie et parfois la lumière et Samuel la composition musicale (entre autres Western Dramedies de la 2B company en 2014 ). Mais c’est le projet de Cindy Van Acker, Ion, en 2015, qui sera le déclic. Pour cette pièce, Victor crée un objet lumineux composé de 30 filaments verticaux vibrants. Samuel compose la musique de cette pièce en regardant cet objet vibrer. Le désir de porter cette collaboration au-delà des murs d’un théâtre et en suivant leur propre cadre dramaturgique est né. En 2017, Samuel et Victor fondent ensemble l’association Trans, dans le but de créer des installations, des spectacles et des performances pluridisciplinaires. Phare est le premier projet de l’association.

Samuel Pajand est né à Paris en 1977. Diplômé de l’Université de Brest en audiovisuel en 2000, il s’oriente ensuite très vite vers le travail sonore dans le spectacle vivant. Il travaille entre autres avec Gildas Milin, Joris Lacoste, Judith Depaule, Vincent Macaigne, Claudia Triozzi et Marta Izquierdo. Il est membre de la compagnie *Melk prod./Marco Berrettini depuis 2006. Installé à Genève depuis 2015, il collabore régulièrement avec la chorégraphe Cindy Van Acker et avec la compagnie de théâtre 2B company. Il forme avec Fred Costa un duo de musique plus ou moins improvisée Complexité faible; tente avec Marco Berrettini un duo de musique plus ou moins pop Summer Music, et avec Marie Caroline Hominal un duo de musique plus ou moins mystique SilverGold.

Victor Roy est né à Genève en 1984. Il a été formé comme technicien dans différentes structures genevoises pour lequelles il a travaille à partir de 2001. Scénographe et constructeur pour Cindy Van Acker depuis 2009, il a également signé des scénographies ou lumières pour d’autres chorégraphes ou metteurs en scène tels que Marco Berrettini, La Ribot, Gilles Jobin, 2B company. En 2012, il a cosigne le concept de l’exposition- installation Score Conductor avec Cindy Van Acker. En janvier 2013 il signe deux pièces dans l’exposition Lumières dans le cadre du Festival Antigel.

Un endroit pour des possibilités possible.
Là pour échange et altercation.
Défini comme indéfini. Ouvert ou déterminé quand même? Pataphysique.
Pataphysique est la science des solutions imaginaire des problèmes inexistants. Nous nous intéressons des point d’intersection entre la vision et la réalité. Notre base c’est l’idéologie de la ‘Pataphysique, fondée par Alfred Jarry fin 20e siècle.
Nous rassemblons des aspects artistique, scientifique et quotidien et les présentons d’une conception qui correspond d’une métamorphose pataphysique, contemporain d’après notre opinion.

One gee in fog est un espace associatif indépendant, expérimental et pluridisciplinaire incluant une salle d’exposition, une salle de concert, une librairie et une résidence. Etabli à Chêne-bourg dans le canton de Genève, fondé par Ceel Mogami de Haas, Claire Michel de Haas et Lucas Cantori, il est codirigé par un groupe hétéroclite d’artistes, commissaires, écrivains, musiciens et graphistes.

Le Motel Campo est un lieu ouvert au public qui propose régulièrement des concerts, soirées dansantes, performances, projections, débats, conférences et expositions. Il propose une programmation artistique qui met en valeur une création pluridisciplinaire et locale en l’associant à des artistes de renommée internationale.

La Milkshake Agency à Genève se matérialise depuis fin 2004 par une arcade proche de la gare Cornavin. C’est d’abord l’atelier de l’artiste Alexia Turlin. Une sorte de taverne de l’art contemporain. L’atelier est partagé avec d’autres artistes (actuellement Emmanuel Mottu, Sofia Koukoukouri et David Galbraith). La vitrine est dédiée à la création contemporaine du quartier, de la scène genevoise et d’ailleurs (plasticiens, illustrateurs, graphistes, designers…).

L’artiste est invité sur le principe de la carte blanche à intervenir dans ce petit espace à la limite de l’espace privé/public. Qu’il s’agisse de créateurs confirmés ou non, l’exposition dure entre un et deux mois suivant la saison. La programmation des événements est déterminée par des rencontres et des propositions spontanées. La Milkshake Agency ne bénéficie d’aucune subvention.

Fondé en février 2014 par Loren Kagny, Gaia Vincensini, Giulia Essyad et Sabrina Röthlisberger, LGG$B est un collectif de femmes artistes fonctionnant comme une guilde ou une communauté égalitaire. À travers des discussions, expérimentations et échanges, nous développons nos pratiques artistiques et sociales. L’amitié est la clé de voûte de notre collaboration.

Avant la formation de LGG$B, nous travaillions déjà en duo depuis quelques années, c’est pour cela que notre première exposition en tant que collectif était intitulée «double date». Nous nous sommes découvert de nombreux intérêts communs, comme le féminisme et le post-colonialisme ainsi qu’une passion commune pour la création. Nos champs d’action artistiques sont vastes et vont de l’édition à la fabrication de meubles.

Nous avons des pratiques personnelles et des centres d’intérêt propres à chacune, ainsi que des médiums de prédilection et nous utilisons ces spécificités pour nous enrichir les unes les autres, artistiquement et humainement. Par exemple, la gravure est centrale dans le travail de Gaia, tandis que Giulia utilise le langage comme fondation. Sabrina plie sans peine des barres de fer, créant ainsi des meubles sculpturaux et le monde complexe de Loren, mêle contes païens et haute couture.

Le Vélodrome est un espace artistique et artisanal autogéré situé en plein coeur du quartier de la Jonction à Genève. Il fédère autour de quelque 3500 m2 d’ateliers une centaine d’artistes et d’artisans provenant de disciplines aussi diverses que les arts plastiques, la danse, la musique, la scénographie, la vidéo ou encore l’édition.

Le Vélodrome a ouvert en été 2008 suite à la fermeture du site d’Artamis. Il bénéficie d’un contrat de bail subventionné de la Ville de Genève et est géré par l’association du Vélodrome qui regroupe l’ensemble des artistes présents sur le site. Un comité de représentants des ateliers se réunit régulièrement et s’occupe des affaires courantes. Lieu pluridisciplinaire, Le Vélodrome encourage toutes les formes de collaboration artistique, collabore avec d’autres espaces d’art indépendants et organise ponctuellement des événements ouverts au public.

Le projet artistique du Galpon développe la création, la formation, la culture active, l’art du spectateur, l’échange et le partenariat.

Cette maison pour le travail des arts de la scène, fondée en 1996, est conçue, développée et gérée par ses compagnies permanentes, composées d’artistes créateurs et acteurs culturels professionnels dans les domaines de la danse, du théâtre et de la formation artistique, collaborant régulièrement avec des artistes d’autres disciplines. Ces compagnies sont les fondatrices d’un lieu qui permet aux artistes de développer leur force d’invention et de création.

Le Galpon est un outil de travail pour ceux qui envisagent la création comme terrain d’expérimentation artistique, pédagogique, sociale, comme champ d’expression culturel, au sens large du terme.

La vie sauvage est un collectif fondé en 2013 par Michael Hofer et Christian Bili. Cette structure a pour objectif la mise en commun et l’accès à des expériences de mise en conscience dans le corps et la psyché.

Notre programme de propagande entreprend de renouveler les imaginaires idéologiques et économiques liés au corps et à ses organes sociaux et techniques. En développant des outils de communications – slogans, textes, affiches – et à travers des propositions publiques et participatives, La vie sauvage trouve une interaction avec un public hétérogène pour étendre sa légitimité politique. Notre approche hygiéniste sur l’alimentation des fruits et des légumes nourrit l’amateur d’art.

Ces modes de circulation des idées génèrent de nouvelles formes d’équilibre : en confrontant le régime de signes et le régime alimentaire, en faisant raisonner le mouvement de la transition avec le transit intestinal, La vie sauvage se fait l’écho d’un changement de paradigme.

L’association La Reliure s’investie dans l’organisation d’évènements culturels et associatifs type exposition, festival (DAF, Cheyenne), concert, performance, résidence artistique dans son lieu de répétition genevois ainsi que dans d’autres lieux en accueillant des artistes locaux et internationaux.

L’association la Reliure s’occupe aussi de l’intendance du bâtiment 45 rue de Saint-Jean qui regroupe plusieurs associations: Association La reliure – Le CENC – Centre d’Expression Numérique et Corporelle: création de performance et installation transmédia en temps réel – Copypasta Editions: production de multiples d’artistes (édition d’objets en série, livres, cassettes audio…) – Ultra: création de spectacle théâtre contemporain – Mysquare: création scénographie numérique – Le club des astronomes: événementielles, musique électronique et scénographie – Café cornavin: distribution de vivres pour une population défavorisée Kapoupakap: stockage matériel évènementiel – Parkour: entrainement et déplacement sur structure

‘La Colonie de Vacances’ était au départ l’intitulé de la tournée basée sur une franche camaraderie que les quatre groupes (Papier Tigre, Electric Electric, Pneu et Marvin) ont effectué en commun durant l’été 2010. C’est suite à une invitation pour le Festival Rayons Frais en juillet 2010 à Tours où les quatre groupes devaient jouer aux quatre coins de la cour du château de Tours qu’est née l’idée de jouer en simultané à 11 musiciens. Le plaisir et le succès de cette première expérience ont transformé à partir de ce jour ‘La Colonie de Vacances’ en un dispositif de sound system quadriphonique qui place le public au centre d’un match de ping-pong sonique à deux, trois ou quatre équipes. Ils ont récemment collaboré avec Greg Saunier (batteur de Deerhoof ) pour la composition d’une nouvelle pièce quadriphonique.

‘La Colonie de Vacances’ doit donc être appréhendée comme une création scénique à part entière plutôt que comme un concert au sens classique du terme.

‘La Colonie de Vacances’ est aujourd’hui reconnue comme l’un des projets les plus atypiques et stimulants de la scène musicale actuelle. Elle a d’ailleurs marqué les esprits du public de lieux et événements reconnus comme les Festivals des Vieilles Charrues à Carhaix, de La Route du Rock à Saint Malo, les Nuits Sonores à Lyon, les Siestes Électroniques à Toulouse, le Festival Les 3 Éléphants à Laval, le Printemps de Bourges, le Centre Pompidou à Metz, le 104-CENTQUATRE et la Gaité Lyrique à Paris. Mais aussi le festival de Dour en Belgique et le Festival des Musiques Émergentes à Rouyn Noranda au Québec.

L-SUD est une association à but nom lucratif fondée en 2005, qui vise à soutenir la création contemporaine par l’aménagement et la mise à disposition d’ateliers d’artistes, toutes disciplines confondues. L’association dispose de 12 ateliers dont les surfaces varient entre 25 et 126m2, répartis entre le rez-de-chaussée et le premier étage de l’usine Kugler dans le quartier de la Jonction.

Le Laboratoire de Création est un lieu de production pour 15 artistes et créateurs actifs dans les domaines des arts plastiques, du design, de la photographie, de la musique et de la promotion culturelle. Depuis 2010, le Laboratoire de Création permet à des artistes et à de jeunes entrepreneurs dans le domaine de la création de louer un espace de travail proche du centre-ville, à un prix abordable.

Nous sommes deux artistes qui vivent et travaillent à Genève, Ksenia Sadilova et Fanny Balmer. Notre rencontre s’est produite deux ans auparavant dans les ateliers de la Verseuse, à Aïre-le-Lignon. Au sein de ce lieu, chacune a un atelier respectif. Nous sommes diplômées d’un bachelor à la Haute école d’art et de design de Genève. Fanny l’a obtenu en juin 2013; Ksenia en 2015.

Fanny, après avoir terminé ses études, est partie étudier à Londres. Elle a obtenu un Master en arts visuels en juin 2015. Elle revient à Genève et s’installe à la Verseuse. Elle y pratique principalement de la peinture. Fanny définit ses peintures comme « des atmosphères étranges et des narrations suggérées à partir d’images trouvées sur le web ou des photos. » Parallèlement à sa pratique, elle exerce des remplacements dans les écoles primaires et les centres médico-pédagogiques depuis deux ans. L’artiste y trouve souvent une occasion de réaliser des activités créatrices dans les classes.

Ksenia a participé à l’édition de BIG 2015 en collaboration avec Aliénor Näf, au sein du container du collectif Tobby Landeï. Suite à son diplôme, elle s’installe aussi à la Verseuse afin de poursuivre sa pratique de peinture. Elle a réalisé une exposition en juin 2016, dans l’espace de body&soul (tenu par Hadrien Dussoix et Peter Stoffel). Ses peintures évoquent des couleurs pop, de la matière et des figures qui oscillent entre abstraction et figuration. Parallèlement à sa pratique, elle développe des projets de collaboration avec Aliénor Näf. Les deux artistes ont eu l’occasion de réaliser des propositions à Forde ou à la Milkshake Agency. Elles invitent le spectateur à partager du temps, à regarder ensemble et goûter de la nourriture. Ksenia travaille aussi au Centre protestant de vacances en tant que monitrice. Depuis novembre 2016, elle réalise des visites au Centre d’art contemporain à Genève.

Notre collaboration à la Verseuse a commencé par du dessin. Nous prenions le temps de créer ensemble et discuter sur nos pratiques. Nous avons visité l’exposition, intitulée Playground Project, à Zürich. Ce fut le déclenchement d’une réflexion et d’une envie commune d’élaborer un projet de terrain de jeu. Suite à la découverte du Chantier des enfants à Bienne et d’autres endroits au monde qui proposent des terrains d’expérimentation aux enfants, nous nous sommes engagées à en créer un à Genève.

Anciennement installé dans le bâtiment 5 du site alternatif d’Artamis, le Kinetik ou « Cinoche à 2 balles » est aujourd’hui devenu itinérant. Le nomadisme n’a pas pour autant changé l’esprit qui motive l’équipe de programmation : accessibilité du Cinéma à tous et à toutes, promouvoir la convivialité en projetant notamment des films dits « bis» (horreur, nanards, folies asiatiques et autres). La légèreté du film gore étant souvent balancée avec la projection de docus pointus et films sortant des sentiers battus. La programmation du Kinetik est entièrement autofinancée et les espaces de projection dépendent des projets proposés. Une seule nécessité obligatoire pour une entrée en matière : la présence d’une buvette !

Depuis juillet 2012, l’association Kalvingrad partage la salle du Rez de l’Usine avec l’association PTR. Digne descendante du Kab, elle défend les même valeurs en proposant une programmation éclectique et accessible à tous, tout en n’ayant pas peur de s’aventurer hors des sentiers battus.

Jeudi est un artist-run space créé à Genève en 2013 par cinq jeunes artistes, intéressés par la programmation d’expositions d’art contemporain. Après avoir occupé un espace d’expositions pendant plusieurs années, Jeudi est aujourd’hui nomade et réalise la plateforme internet Portmanteau Rotary Plate qui accueille des vidéos d’artistes.

Portmanteau Rotary Plate est Camille Besson, Vianney Fivel et Aurélien Martin.

Derrière Hyperculte se cachent Simone Aubert (Massicot) et Vincent Bertholet (Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp). La première tape sur sa batterie avec une précision millimétrée. L’autre apprivoise sa contrebasse et la fait chanter en boucles. Tous deux chantent des litanies répétitives et inspirées. Le tout se mélange en une transe boule de feu, à la fois méditative et d’une énergie hors du commun. Hyperculte touche du bout des poings l’urgence et l’audace de Liquid Liquid, les recherches d’Arthur Russell, la fougue décomplexée de Neu! et de Can, la pop barrée d’Areski et ce quelque chose impalpable et incantatoire venu des profondeurs du terreau de l’existence. Animal sauvage bicéphale dompté d’une main de maître par Tobias Levin le temps d’une session tempêtueuse sur les docks de Hambourg au mois d’octobre 2015, Hyperculte a sorti son premier album au printemps 2016 sur le label genevois Bongo Joe.

Dans le cadre d’un concours lancé au sein de filière architecture du paysage de l’Hepia et supervisé par l’Hepia, Bureau A et BIG, Charlotte Halstenbach, Kevin Hutmacher, Magali Loup et Judith Riethmann ont conçu le projet lauréat Destockage. Leur projet répond aux demandes des organisateurs en concevant un espace végétalisé pour une partie du site de la Biennale. Leur concept prend en compte les contraintes particulières de la manifestation, à savoir une mise en œuvre extrêmement courte et un besoin d’éléments visuels végétaux forts. Ils ont ainsi conçu une mise en scène pour le public à partir de sacs en toile de jute remplis de terre sur lesquels la végétation prend vie, associés à des assises en sac de paille en adéquation avec l’esthétique industrielle du site créer par Bureau A.

Encadrement ateliers de projets pédagogiques hepia : Benjamin Dupont-Roy, Romain Legros, Olivier Donzé et Natacha Guillaumont,
Remerciements Centre de formation de Lullier : Gilles Miserez, Yves Meylan, Bertrand Verdan
Coordination et mise en œuvre : Benoît Beurret / Largescalestudios

Présente dans la SIP depuis fin 1989, les artistes du GUS ont signé un bail associatif pour réaménager dans des espaces entièrement rénovés en 2015. L’association cherche toujours à inscrire la vocation culturelle du bâtiment pour sauvegarder l’implantation des artistes dans la réalité locale et comme outil de réflexion pour le futur.

Gorrh Etherrwork présente un lieu temporaire fictif où se déploie un tournage protéiforme.

Lorsqu’il est hypercamouflé, le soldat devient civil, et échappe ainsi à la détection de l’ennemi. Gorrh Etherrwork projette quatre interventions autour de ce qui est visible en société, à différentes échelles. Les participants visent à élaborer un film collectif au travers de leurs interventions.

Gorrh est le gravier qui recouvre Plainpalais, et en partie le cube métallique de Gorrh Etherrwork. Le container devient un quartier général  peu «détectable» parmi les autres qui l’entourent. Une caméra mobile observe la plaine de Plainpalais à 360 degrés.  La caméra, dont les participants s’emparent tour à tour, documente la vie du container durant trois jours, et est parfois emportée aux alentours. Le concours Salvador Allende,  tournoi d’échecs « blitz », promet aux gagnants un prix et se déroule au coeur de la plaine de Plainpalais. Le lieu de passage en losange, qui relie différents quartiers de Genève, constitue un point de rencontre important pour les personnes en situation de migration, en particulier pour les demandeurs d’asile. Une conférence présente une recherche en cours sur la façon dont l’État accepte ou non qui peut en faire partie, en interrogeant la façon dont l’administration juge ce qui est vraisemblable de ce qui ne l’est pas. Un peu plus loin, une autre figure « étrange », la créature de Frankenstein. Elle semble être bientôt dé-scellée de son emplacement… Plusieurs passant-e-s sont interrogé-e-s à son sujet.

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A proposal by Camille Dumond, with Alaa Abdelhamid, Diego de Atucha, Etienne Chosson.

Gorrh Etherrwork is a fictional temporary place where a filming takes place.

When he is hypercamouflaged, the soldier becomes civil, and thus escapes the detection of the enemy. Gorrh Etherrwork is projecting four interventions around what is visible in society at different scales. The participants aim to develop a collective film through their interventions. Gorrh is the name of the gravel that covers Plainpalais, and which covers partly the metallic cube of Gorrh Etherrwork. The container becomes an undetectable headquarter among the other cubes that surround it. A mobile camera observes the plain of Plainpalais at 360 degrees. Participants take turns on filming with the camera, and document their performances and as well the life of the container for three days. They sometimes carry it away around the square. The Salvador Allende contest, a ‘blitz’ chess tournament, promises to winners a prize and takes place there, in the heart of Plainpalais’s diamond. This crossing point public square, which connects different parts of Geneva, is an important meeting point for people in migration situations, especially for asylum seekers. A conference presents an ongoing research on how the state accepts or not who can be a part of it, by questioning how the administration judges what is likely to happen. A little further, another ‘strange’ figure, the sculpture of Frankenstein’s creature, which seems to be soon unsealed from its location… Several pass-e-s are interviewed about it.

GODZILLAB, est une association à but non lucratif née au Printemps 2014. Elle propose des ateliers d’art pour les enfants de 4 à 10 ans. En développant une approche ludique et pluridisciplinaire, GODZILLAB invite les enfants à découvrir et à expérimenter de multiples langages plastiques aux travers de thématiques variées.

Les ateliers sont imaginés et animés par un personnel compétent dans le domaine de la création, de l’enseignement et de l’encadrement d’ateliers. Chaque atelier se conclut par un vernissage (exposition, performance, repas…) permettant de mettre en valeur et d’apprécier l’aboutissement du travail et les expérimentations des enfants dans un contexte convivial. Certains ateliers peuvent accueillir des intervenants (artistes, artisans, stagiaires, bénévoles…) afin d’enrichir l’offre thématique et d’élargir les possibilités techniques et logistiques. Des partenariats sont mis en place avec des galeries et des institutions culturelles afin de proposer aux enfants visites et rencontres avec des artistes.

L’atelier genevois de gravure est un espace de 320m2 dédié aux pratiques de l’estampe. Il offre une infrastructure professionnelle pour les pratiques de la gravure sur presse traditionnelle et des procédés récents comme l’impression à l’aide de films photosensibles, la sérigraphie ou la numérisation. Des cours d’initiation (eau-forte, pointe sèche, aquatinte, gravure sur bois, typographie, sérigraphie, monotype, photogravure) ; des stages de perfectionnement ; des stages ponctuels ; des cours parents-enfants ainsi que des cours pour enfants de 6 à 14 ans sont proposés chaque année.

Le centre participe à la médiation de ces diverses techniques en proposant des visites (classe d’école primaire – DIP) ; des démonstrations (Musée d’Art et d’Histoire, Fondation Baur, etc) ; des cours (activités culturelles de l’Université de Genève, à l’Art et les Enfants, à la Fondation Cap Loisir, Autrement Aujourd’hui, etc.) et des formations continues pour les enseignants. L’atelier reçoit chaque année quatre artistes résidents dont les travaux sont exposés en fin d’année (Musée de Carouge, Halle Nord). Il est à disposition de 60 membres utilisateurs.

L’atelier dispose de sept presses dont une permettant des tirages de 1m/2m; une presse typographique ; quatre postes d’impression sérigraphie ; un poste prépresse et 12 postes de travail.

Le Labo est une association culturelle, à but non lucratif qui oeuvre depuis 2008 à promouvoir une scène artistique pluridisciplinaire et à favoriser sa compréhension en multipliant les propositions artistiques au sein de son espace. Le Labo est un espace de production, d’expérimentation et d’exposition. Il se situe au n°5 du boulevard St-Georges à Genève dans une arcade de 60 m2, comportant deux vitrines et un sous-sol. Depuis septembre 2008, le Labo est un espace d’art indépendant géré par une association d’artistes. Ce projet a débuté premièrement en réaction à la fermeture des lieux culturels alternatifs à Genève.

Réactif au dynamisme d’une scène artistique pluridisciplinaire, émergente et présente à Genève, le Labo s’investit dans la présentation et la diffusion de celle-ci. Les artistes sont accueillis durant l’élaboration de leurs projets et de leur mise en forme, permettant la réflexion sur le dispositif d’exposition jusqu’à la finalisation de celle-ci. C’est un espace de collaboration, de découverte et d’échange entre la membres actifs du lieu, les différents publics et les artistes invités locaux ou internationaux.

Forde est un espace d’art contemporain fondé à Genève en septembre 1994. Créé au sein de L’Usine, bâtiment autogéré regroupant un ensemble d’activités culturelles (cinéma, théâtre, salles de concerts, bar-restaurant, magasin de disque, studio d’enregistrement, ateliers d’artistes), la vocation de Forde est de présenter des expositions en dehors de toute contrainte institutionnelle ou commerciale. Forde reçoit à cette fin le soutien du Département des affaires culturelles de la Ville de Genève.

Tous les 2 ans, le comité de Forde nomme un ou plusieurs programmateurs-trices à qui il confie la gestion complète de la programmation, de l’administration et de l’entretien de l’espace. La ou les personnes désignées ont ainsi la complète liberté de gérer sur une période de deux ans les activités de Forde dans l’esprit d’une carte blanche renouvelée. À ce jour, douze équipes se sont succédées. Les programmes proposés sont par conséquent de natures très diverses, établissant à chaque fois leurs propres économies de travail et des relations avec des scènes différentes. En 20 ans, plus de cent manifestations mélangeant expositions monographiques collectives et thématiques, projections de films, concerts, performances et ateliers ont été organisées.

La programmation pour la période 2014-2016 est assurée par Sylvain Ménetrey et Nicolas Brulhart

Espace Verseuse est une association culturelle fondé en 2015 par les utilisateurs d’un bâtiment industriel reconverti en ateliers situé à Aïre. Cet ancien laboratoire pharmaceutique est mis à disposition sous forme de contrat de prêt à usage par l’intermédiaire de Projekt Interim. L’association regroupe des professionnels artistes plasticiens, graphistes, designers, imprimeurs, architectes, musiciens impliqués à plein temps dans la vie culturelle genevoise.

Situé à la pointe de la Jonction à Genève, dans l’ancienne usine de robinetterie Kugler, l’Espace Kugler est un petit espace d’art contemporain de 30m2 qui a exposé depuis 2005 de nombreux artistes émergents et confirmés, de la région genevoise et de toute la Suisse et qui invite régulièrement des artistes internationaux, tels que français, russes, espagnoles, canadiens, allemands, japonais et coréens. En 12 ans de programmation d’expositions et d’événements, l’Espace Kugler a accueilli plus d’une centaine d’artistes. Le site internet donne un aperçu des expositions et des événements qui ont été réalisés depuis 2005 : www.espacekugler.ch .

Le but de l’Espace Kugler est de promouvoir une scène artistique indépendante, en mettant l’accent sur l’installation, l’expérimentation et en donnant une grande importance entre la rencontre de l’art contemporain et le public, sans élitisme ni parti pris. L’Espace Kugler est reconnu pour donner aux artistes invité.e.s une carte blanche et pour soutenir un art contemporain basé sur une recherche artistique et plastique innovante ; qui fait appel à un sens critique, de solides connaissances en l’histoire de l’art, et des compétences en curating et en médiation. La programmation et le projet curatorial de l’Espace Kugler sont portés par Marisa Cornejo et Stéphanie Prizreni, toutes deux diplômées de la Head.

L’association Cheminée Nord a pour but d’encourager les arts par l’aménagement et la gestion d’ateliers peu coûteux. Elle est actuellement constituée de 40 artistes et 27 ateliers. Elle regroupe 14 disciplines artistiques.

L’Espace Cheminée Nord est un espace d’exposition et de création alternatif vivant, situé au coeur de l’Usine Kugler et géré par un groupe de travail formé de membres de l’association Cheminée Nord. Ouvert à la location, il reçoit des artistes de toutes disciplines confondues.

L’épicerie de l’agonie est un collectif d’artistes improbables et anonymes dont les réalisations marquantes ont été la cité des bars lors du Mac 11, des interventions à la cave 12 à Rhino , et quelques naufrages individuels alliés aux membres invisibles du « Kowloon city soft sex Bar » du squat de l’Arquebuse 13.

Embassy of Foreign Artists (EoFA) est un lieu de vie, de travail, de recherches et de rencontres issu d’une collaboration entre l’association Laps et l’Etat de Genève. Nos espaces accueillent les différentes étapes du processus créatif, des premiers tâtonnements et réflexions à sa présentation dans une forme aboutie. La première vocation de l’EoFA est d’accueillir des artistes en résidence et de mettre en place une programmation favorisant les interactions avec le public local, qu’il s’agisse de professionnels, d’amateurs ou de curieux.

EoFA organise aussi des événements plus larges où se rencontrent artistes locaux et résidents autour des différentes pratiques artistiques (musique, danse, performance, installations, conférences, etc). Grâce à ses nombreuses activités et rendez-vous, EoFA s’est imposée comme un lieu incontournable pour la découverte de propositions originales, de créateurs émergents ou confirmés aussi bien suisses qu’étrangers.

Duplex est un espace d’arts contemporain associatif et autogéré dans le quartier des Grottes à Genève. En 2006 est constitué le collectif */dpx/*, composé de quatre artistes, Christian Bili, Carl June, Thomas Bonny et Yves Levasseur et d’une enseignante et médiatrice des arts, Katrin Kettenacker.

Il s’agit pour nous de mettre l’accent sur notre positionnement d’auteurs-créateurs d’événements artistiques davantage que d’administrateurs d’un lieu consacré à l’art et d’ainsi mieux rendre compte de l’aspect expérimental du projet duplex. Les matière première pour le travail sont des problématiques artistiques, sociales, politiques et économiques. Nous abordons la programmation comme espace en construction et les expositions comme composition musicale faite de plages et de séquences. L’articulation des différents éléments entre eux, notre mixage permet l’émergence de singularités qui sont davantage que la simple somme d’éléments, est un travail en cours permanent: un chantier perpétuel.

Parce que nous sommes plus fort(e)s à plusieurs et que nous n’aimons pas partir seul(e)s en vacances, Dakota se définit comme un, personne et cent mille, c’est pour cela qu’il est aussi et avant tout un collectif.

Le « réel » est notre terrain de jeu. Nous considérons celui-ci comme un ensemble de couches de croyances, de récits, et de perceptions portées collectivement sur le monde. Ces strates sont pour nous des territoires avec leurs règles, leurs forces et leurs faiblesses, et comme nous aimons les histoires d’aventures et de cosmonautes, nous aspirons à les conquérir, mais aussi à trouver des accords, à bâtir des ponts entre eux pour participer à la mise en oeuvre d’une réalité publique vivable et partagé.

Nous entendons par « réalité » ce grand fourre-tout sémantique dont chacun se réclame sans trop savoir de quoi il en retourne. C’est dans ce grand millefeuilles de récits et de croyances que nous établissons nos actions.

Notre mode opérationnel consiste à créer des situations, des contextes, pour interagir avec les modes d’existences du réel, en vue de créer des alter-réalités ou il ferait bon se réunir les soirs d’orages.

(Dakota travaille en étroite collaboration avec la Cie Les 3 points de suspension)

Le but du collectif Spoutnik est de montrer des films se situant en dehors ou à la frontière des réseaux traditionnels de commercialisation, tant par leurs spécificités esthétiques que par leurs formats (Super-8, 16 mm, 35 mm, et vidéo) et leurs durées (courts, moyens, longs et très longs métrages). Nous essayons de mettre en place une politique de programmation qui permette à long terme d’ approfondir le lien entre spectateur, création cinématographique et réseaux de programmation parallèle.

Partisan(e)s du bruit,
Grand appel à tous les castors constructeurs,
aux détenteurs de Makita,
à la confrérie des doigts bandés,
aux partisans de la force centrifuge,
aux illusionnistes alcooliques,
aux collectifs d’organisations hasardeuses,
aux ingénieurs en manèges et autres vaisseaux,
aux D.J vendeurs de frites
et aux chasseurs de moustiques,
Les chacals ont besoin de vous!

Bien qu’il soit animé d’une énergie animale, l’âme du Cheyenne ne se réveillera pas sans vous.

Toutes propositions de constructions, programmations, animations, stands nourriture, performances et aide à la construction sont la bienvenue. Il n’est pas nécessaire de venir avec un projet concret, des idées peuvent être improvisé sur place.
Et que les plus frileux se rassure, ne pas avoir d’idée est aussi envisageable. Veuillez bien entendre que le Cheyenne festival est une tribu sans chef. «L’Initiative et le savoir-faire» sont les mots d’ordres qui l’anime.
Nous attendons dès maintenant de vos nouvelles, avec une impatience non dissimulée, quant à vos idées de génie pour refaire du Cheyenne une procession fluo et forestière.

CH9 opère selon des géométries variables. D’événement en événement, ce lieu d’expérimentation artistique prend de nouvelles formes de collaboration. Il est à la fois un atelier, un espace d’expérimentation et d’expositions et accueille également des performances, des concerts et des lectures. Nous souhaitions en invitant de nombreux artistes créer un réseau de coopération et d’échanges hors des institutions et du marché. Les trois premières expositions collectives proposaient une réflexion sur l’idée de progrès entendu en tant que « work in progress » mettant l’accent sur l’évolution d’une oeuvre d’art. Le choix de ce terme « en progrès » a de fait convoqué son autre sens possible lié à l’utopie moderne. Ainsi chaque artiste artistique explorait l’idée d’un développement propre à son travail sur l’ensemble de l’exposition et celle corollaire du progrès.

L’association cave12 existe depuis janvier 2001 et a pour but de diffuser et de faire connaître des musiques peu représentées, dites expérimentales, tout genre confondu : électrique, acoustique, improvisée, composée, électronique, etc. dont le point commun est la recherche dans le domaine musical d’aujourd’hui.

Elle est l’une des rares structures en Suisse à promouvoir de manière régulière ce type de travail et a depuis sa création acquis une renommée internationale inébranlable. Elle est devenue, de par son sérieux, sa pertinence, son exigence et son intransigeance, l’interlocuteur privilégié en Suisse pour la promotion de toutes les musiques dites expérimentales et sa programmation est considérée, dans le genre, comme l’une des plus passionnantes et abouties au monde.

Très BIG

La révolution industrielle peut paraître une vision lointaine, brumeuse dans l’histoire du monde moderne. Ce tournant de l’histoire du monde occidental a tout de même marqué le développement de nos villes et campagnes. Il a surtout démarré un mouvement faustien qui n’a fait que s’accélérer à une vitesse vertigineuse : le capitalisme, seul repère contemporain du monde globalisé.

Les cités jardins de Ebenezer Howard apparait dans ces prémisses du capitalisme, comme une utopie opérationnelle, ambitieuse dans la philosophie, modeste dans l’application. Une utopie qui accepte la densification, l’urbanisation des périphéries et campagnes mais qui mise par dessus tout sur une meilleure vie pour les personnes, une meilleure qualité de l’environnement qui les entoure et une prise en compte des élans communautaires si chers à cette époque de transition.

BIG propose cette année une mise à jour, dans un contexte associatif  bien loin des logiques financières qui dominent les campagnes pathétiquement folkloriques d’un Trump et une Clinton, ou encore d’une Marine Le Pen et un François Fillon, de ces envies d’utopies. Celle-ci sera temporaire, mais intense. Des jardins, de l’art sous toutes ses formes, un lieu de rassemblement pour débattre, contempler, fêter ensemble, écouter, vivre.

Bongo Joe a été fondé en 2013, par le désir commun de ses membres de créer une plateforme de circulation musicale, à travers la vente et l’achat de disques, la programmation de concerts, de dj-sets et de conférences. Le lieu propose une sélection musicale variée: musiques du monde, soul, funk, jazz, disco, rock, garage, psychédélique, folk, blues, electro, hip-hop, house et techno.

Bongo Joe est également un label tourné vers le passé (rééditions) et le présent (groupes actuels, suisses et internationaux).

L’association multiplie les collaborations extra-muros, avec notamment  le cinéma Spoutnik, la Cave12, le Centre Culturel Suisse de Paris, Radio Nova, BBC6… afin d’assurer le rayonnement de ses activités.

BODY & SOUL se veut un lieu d’expérimentation et de liberté. Nous voulons nous confronter à la peinture actuelle sensuelle et intellectuelle, figurative et abstraite, aux formes et aux couleurs…tout est le bienvenu dans cet organisme à développer, transparent et ouvert, généreux et accessible. Dans une monde qui envoie des millions d’images pixellisées autour du web, en dupliquant et en manipulant, l’image peinte, fixe et unique, est un contrepoint fort qui invite à une nouvelle réflexion sur notre rapport aux images, leur présence physique, leur gravitation et leur lien avec le pouvoir; l’acte de peindre et de penser avec notre corps et avec notre âme.

Riche de quatre années d’expérience et d’une volonté totalement non commerciale, BAZ’ART offre une plate-forme non conventionnelle et veut promouvoir des jeunes artistes en marge du concept de marché de l’art. Baz’art valorise la création artistique locale, en soutenant et en renforçant les réseaux créatifs existants, en se détachant de l’oeuvre artistique réglementée, organisée et trop souvent élitiste, en rendant celle-ci accessible au plus large public possible. Baz’art, c’est intervenir ensemble sur l’espace public.

Abraham Poincheval (né en 1972, vit à Marseille) est un explorateur insatiable. Les voyages qu’il entreprend nécessitent un engagement total du corps et le conduisent à expérimenter des états modifiés de conscience. Itinérantes ou statiques, ses expéditions vont à l’encontre d’une logique d’expansion du territoire. Les sculptures habitables présentées dans l’exposition sont des laboratoires, sur ou dans lesquels l’artiste fait l’expérience du temps, de l’enfermement ou de la perte progressive des sens. Ces vaisseaux semblent tout droit sortis de l’imaginaire d’un enfant. Ils sont l’enveloppe qui accueille le performeur, l’objet qui perturbe le paysage et qui existe à travers les récits des passants et des témoins.

Halle Nord, espace d’exposition administré par la Fédération act-art, tisse un lien étroit avec la scène locale, avec ses artistes, mais également avec ses institutions, associations et manifestations culturelles. Sa vocation est de promouvoir les différentes formes de création actuelle en privilégiant la singularité et l’authenticité des approches, sans barrières esthétiques. Halle Nord et ses Capsule-s fonctionnent de jour comme de nuit comme une vitrine sur la cité.